LA RUPTURE DE LA PÉRIODE D’ESSAI ET LES ALLOCATIONS CHÔMAGE

21 février 2023 admin9920 0 Comments

En principe, si le salarié prend l’initiative de la rupture, il n’a pas droit aux allocations chômage. Toutefois, si :


l’essai n’a pas duré plus de 65 jours de date à date & si l’emploi à l’essai se fait suite à un licenciement/ rupture conventionnelle ou à une fin de CDD qui n’a pas donné lieu à inscription à POLE EMPLOI :
—> Alors dans ce cas, les allocations chômage seront versées au salarié.


Morale : ne pas s’inscrire précipitèrent au PÔLE EMPLOI si on a une piste sérieuse pouvant aboutir dans un bref délai…


Au vu de ces conditions strictes, n’est-il pas préférable que l’initiative de rupture de l’essai vienne de l’employeur ?

En réalité, ce n’est pas si simple, plusieurs situations à distinguer :

  • l’essai a duré plus de 65 jours, le salarié a alors le droit aux allocations
  • l’essai a duré moins de 65 jours et le salarié a quitté son précédent emploi par le biais d’une rupture ouvrant droit au chômage (licenciement, rupture conventionnelle, fin CDD…), le salarié aura droit aux allocation
  • l’essai a duré moins de 65 jours, le salarié a démissionné de son précédent poste et n’avait pas été affilié au moins 3 ans au régime d’assurance chômage au titre d’une activité salariée : pas droit aux allocations 🛑
  • l’essai a duré moins de 65 jours et salarié a démissionné de son précédent poste et avait été affilié au moins 3 ans au régime d’assurance chômage au titre d’une activité salariée : droit aux allocations ✅⏭️⚠️ la condition d’affiliation de 3 années consécutives est très (trop) strictement appréciée par le PÔLE EMPLOI : si 2 contrats se suivent, l’un s’achevant le vendredi et l’autre débutant le mardi, il considère qu’il n’y a pas de continuité…..
  • Évidemment, le droit aux allocations chômage est ouvert si les conditions d’ordre général sont remplies. 

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